9èmes JEUX DE LA FRANCOPHONIE - KINSHASA 2023 : Des jeux renouvelés pour le sport de haut niveau et la culture francophones

NEWS Press - 27/04/2023 18:45:00

C'est au siège de l'OIF, l'organisation internationale de la Francophonie, à Paris, ce 25 avril 2023, que s'est déroulée, après une introduction de son administratrice, Caroline Saint Hilaire, dans une salle comble et en visioconférence, la première conférence de presse des IX Jeux de la Francophonie - Kinshasa 2023, à 100 jours de la cérémonie d'ouverture.



Zeina MINA à la conférence de presse d'ouverture des JEUX

UN EVENEMENT INTERNATIONAL D'EXCEPTION AVEC UNE DOUBLE VOCATION SPORTIVE ET CULTURELLE ET EN PERPETUEL MOUVEMENT


Cet évènement sportif, international, dont la particularité est d'associer aux compétitions sportives des concours culturels et qui a lieu tous les 4 ans dans un état membre de l'OIF, accueillera cette année près de 3500 sportifs et artistes dans 21 disciplines issus d'une quarantaine d'Etats et gouvernements : une ampleur comparable en nombre de participants (3000) et de disciplines (22) aux JO d'hiver 2018 de PyeongChang en Corée. Et une organisation identique à celle des Jeux Olympiques avec un comité international (CIJF) à Paris et un comité national (CNJF) dans le pays hôte.

Les Jeux de Kinshasa, souligne Mina ZEINA, ancienne compétitrice du Liban au JO de Los Angeles et directrice du Comité international à Paris, se renouvèlent avec, notamment, une communication tournée vers les réseaux sociaux et l'introduction de nouvelles disciplines. Parmi les compétitions sportives - au nombre de 9 dont l'athlétisme, le cyclisme, le judo, la lutte et le tennis de table - une discipline collective africaine, le Nzango , toute à la fois faite de gymnastique, danse et chanson, très présente dans les 2 pays bordant le fleuve Congo, fera son apparition aux côtés des autres sports collectifs : le football et le basket féminin très attendus à chaque édition des Jeux francophones.
Les artistes, quant à eux, confronteront leurs talents dans le domaine des beaux-arts, de la littérature ainsi que dans des concours ancrés dans les traditions populaires francophones telles que le conte, les marionnettes géantes, la jonglerie et côtoieront le Hip hop et la création numérique, domaines dans lesquels les Jeux de la francophonie ont été pionniers.



DES JEUX QUI METTENT EN VALEUR LE PAYS HOTE

Pour Kinshasa, capitale la plus importante de la francophonie et pays qui en est le plus peuplé, les Jeux de la Francophonie constituent une pluralité de défis et d'opportunités, comme le rappelle Isidore KWANDJA NGEMBO, universitaire, expert en politiques publiques. Le directeur du Comité national des Jeux cite les infrastructures, la sécurité, la restauration, l'hébergement, la billetterie, l'homologation technique des équipements sportifs : des chantiers qui, sont menés à un rythme accéléré, en concertation avec les équipes de Paris et des experts internationaux à quelques mois de l'ouverture des Jeux.

Les Jeux de la francophonie sont pour la RDC un accélérateur de possibles dans chacun de ces domaines, notamment celui des équipements et infrastructures, avec de nouvelles salles de basket, de Judo et le réaménagement des stades et de la cité universitaire qui abritera le village et qui, tous, sont « un legs pour la jeunesse de RDC », selon l'expression d' Isidore KWANDJA NGEMBO. De même, dans le domaine de l'homologation des infrastructures sportives sous l'égide des fédérations internationales, Kinshasa fait un bond qualitatif. Ainsi, Michel HUET, directeur technique de la Fédération internationale de judo qui a apporté son expertise à la fédération congolaise pour la mise en place de la grande salle de Judo aux standard de grandes compétitions, a rappelé que les Jeux de la francophonie sont aussi un tremplin pour les jeunes sportifs comme a su l'exprimer la suissesse Pascale STOCKLIN . Les Jeux permettent de constituer un vivier de talents dans le sport de haut niveau francophone.



La performance de Pascale Stocklin

DES JEUX QUI ANNONCENT ET CONFIRMENT DES TALENTS


Pour illustrer la projection des carrières et les valeurs de la francophonie, le Comité international avait invité Diandra TCHATCHOUANG et Sarah HANFFOU, toutes deux ambassadrices des Jeux de Kinshasa. La première, basketteuse internationale, plusieurs fois championne de France et d'Europe devenue bronze olympique aux Jeux de Tokyo 2020, a évoqué son parcours et son attachement à son pays d'origine, le Cameroun, et à la France où elle a fait sa vie et sa carrière. Aujourd'hui, Diandra TCHATCHOUANG, qui a fait des études de sciences politiques à l'université du Maryland, est à la tête de la fondation « Take your shot » qui promeut la pratique du Basket Ball féminin dans les zones d'éducation prioritaires.

Après avoir participé aux Jeux de la Francophonie tour à tour sous les couleurs de la France, à Niamey en 2005, et celles du Cameroun, à Beyrouth en 2009, Sarah HANFFOU, pongiste internationale, a notamment été médaille d'or aux championnats d'Afrique et participé aux JO de Londres 2012. Sarah HANFFOU, qui souhaite participer aux JO de Paris 2024, est aujourd'hui avocate spécialisée en droit public et en droit de la santé et dirige « Ping sans frontières », une association dédiée à la promotion du Ping pong, ayant mené différentes missions en Afrique et en Asie.

En écho à ces témoignages, plusieurs artistes sélectionnés aux Jeux de Kinshasa sont intervenus par visioconférence pour exprimer leurs attentes. Ainsi, Mia KELLY, représentant le Québec dans le concours de chanson qui aspire à vivre l'ambiance particulière des Jeux, participera pour la première fois à un concours international en dehors de l'Amérique du Nord, et Tessilim ADJAYI, photographe Togolais qui s'attache à l'identité africaine et aux violences faites aux femmes, seront présents.
Pour faire la jonction entre les unes et les autres, Mina ZEINA, a souligné la démarche responsable du Comité international des Jeux de la francophonie qui accompagne les lauréats dans la suite de leur carrière, notamment par une mise en relation avec les acteurs du sport et de la culture. Près de 80 % d'entre eux ont reçu un accompagnement de l'OIF.



Lilian Thuram à l'Université de Kinshasa

LES JEUX DE KINSHASA PLUS OUVERTS PLUS ACCESSIBLES

Les deux comités des Jeux ont ensemble voulu rendre les Jeux de Kinshasa plus accessibles, tout d'abord à la jeunesse par une communication digitale « tous azimuts » avec des mini résumés, des témoignages au plus près des acteurs, au coeur de l'événement, au village, dans les coulisses -20 à 30 par jour. Ils seront produits pour toutes les plateformes par des équipes dispersées sur les sites des compétitions, correspondant ainsi aux nouvelles formes de consommation de l'information. Les visiteurs des Jeux seront, quant à eux, exonérés de la taxe aéroportuaire, bénéficiant d'un « go pass » et d'une procédure de visa simplifiée. Sur place, les professionnels de la capitale congolaise bénéficient d'une campagne de sensibilisation à l'accueil des touristes, programme qui avait fait ses preuves lors des Jeux d'Abidjan en 2017.
En fin de conférence de presse, Nathalie HENEMAN, en charge des partenariats et de la communication, a rappelé l'engagement des médias audiovisuels tels que TV5 Monde, France 24, RFI, Africa 24 qui, à l'occasion des Jeux de Kinshasa, lance avec Canal + sa chaine sport ainsi que celui de diffuseurs de nombreux pays du nord et du sud. Toutes les plateformes et chaînes de télévisions bénéficieront d'un signal international éditorialisé et commenté, prêt à l'emploi, en direct ou sous forme de résumés à la carte, représentant 60 heures de programmes sur l'ensemble de l'événement afin de contribuer au rayonnement des Jeux.

C'est enfin tout le sens du message video de Lilian THURAM, ancien champion du monde 1998 et Ambassadeur des Jeux de Kinshasa qui, qualifiant les Jeux de « rêve », a invité chacune et chacun, jeunes et supporters sur place et sur les réseaux sociaux à soutenir les athlètes et artistes de tous les pays et à être au rendez-vous de ce moment unique.


« Soyez avec nous du 28 juillet au 6 août » Lilian Thuram


NEWS Press



1, rue de Stockholm
75008 Paris
01 45 22 37 12

presse@newspress.fr

SITE INTERNET

TWITTER, FACEBOOK, RSS et ENGLISH NEWSPRESS