Les Musées de la Ville de Marseille et l'Institut du monde arabe s'associent pour présenter l'exposition événement Baya. Une héroïne de l'Art moderne en Algérie

Ville de Marseille - 09/06/2023 13:45:00


Baya, une héroïne algérienne de l'Art moderne
Du 13 mai 2023 au 24 septembre 2023 au Centre de la Vieille Charité, 2, rue de la Charité, Marseille

Constituée de plus d'une centaine d'oeuvres, l'exposition revient sur l'ensemble de la trajectoire artistique de Baya et permet aux publics de découvrir l'ensemble des facettes de la production de cette figure singulière de l'art du XXe siècle en Méditerranée - entre peinture, dessin et céramique - ainsi que l'extraordinaire qualité de ses recherches.
Un ensemble particulièrement riche d'archives inédites est associé au parcours de visite et notamment le fonds privé Baya - lettres, documents de la main de l'artiste, articles de presse - déposé aux archives nationales d'Outre-Mer à Aix-en-Provence et que l'historienne Anissa Bouayed, commissaire de l'exposition, a consulté en 2017. Porteuse d'une vision de la culture en tant que source d'émancipation de l'individu et outil d'ouverture au monde et à sa diversité, l'exposition s'accompagne de nombreux programmes de médiation spécifiques, proposés aux publics les plus larges et notamment scolaires.



PLUS D'INFO

Ce projet monographique de grande ampleur est dédié à l'oeuvre de l'artiste algérienne Fatma Haddad (Bordj el Kiffan, 1931 - Blida, 1998) internationalement connue aujourd'hui sous le pseudonyme de Baya. Après sa présentation à l'Institut du monde arabe à Paris, cette exposition connaît une seconde étape, augmentée de plusieurs oeuvres et documents, au Centre de la Vieille Charité de Marseille du 13 mai au 24 septembre 2023.


Constituée de plus d'une centaine d'oeuvres, l'exposition revient sur l'ensemble de la trajectoire artistique de Baya et permet aux publics de découvrir l'ensemble des facettes de la production de cette figure singulière de l'art du XXe siècle en Méditerranée - entre peinture, dessin et céramique - ainsi que l'extraordinaire qualité de ses recherches. Un ensemble particulièrement riche d'archives inédites est associé au parcours de visite et notamment le fonds privé Baya - lettres, documents de la main de l'artiste, articles de presse - déposé aux archives nationales d'Outre-Mer à Aix-en-Provence et que l'historienne Anissa Bouayed, commissaire de l'exposition, a consulté en 2017.

Porteuse d'une vision de la culture en tant que source d'émancipation de l'individu et outil d'ouverture au monde et à sa diversité, l'exposition s'accompagne de nombreux programmes de médiation spécifiques, proposés aux publics les plus larges et notamment scolaires.

pour aller plus loin
Baya, femmes en leur jardin
Ouvrage de 284 pages, de grand format 24 x 30 cm, à la fois catalogue savant et livre d'art, illustré d'oeuvres de Baya (dessins, peintures et sculptures), de photos et documents d'archives, accompagnés d'un choix de textes et de nouveaux éclairages. - L'Institut du monde arabe à Paris, puis le Centre de la Vieille Charité à Marseille, montrent pour la première fois dans l'histoire des expositions consacrées à Baya : une quarantaine de ses « premiers dessins » de 1944-45, toutes les gouaches de ses Contes de 1947, un choix de documents historiques inédits, une vaste sélection de ses peintures et de ses sculptures de 1945 à 1998, éclairées par les analyses historiques et esthétiques les plus récentes. - Le Musée de l'Institut du monde arabe et les Musées de la ville de Marseille entendent ainsi rendre hommage à Fatma Haddad, mondialement connue sous le nom d'artiste qu'elle s'était choisi BAYA (1931-1998), l'artiste algérienne la plus singulière du XX ème siècle. Les oeuvres exposées entrent en résonance avec une sélection de documents et offrent un éclairage inédit sur sa personnalité, son génie et son parcours de femme algérienne émancipée et d'artiste de dimension universelle. - Baya, Femmes en leur Jardin apportera aussi, dans une perspective d'études postcoloniales, un éclairage inédit sur le « cas Baya », étayé par l'exploration de ses archives. Comment cette jeune fille non scolarisée (comme 98% des filles « indigènes » de sa génération), qui a connu souffrance et violence, devint-elle, à la fin de la période coloniale, cette Baya maîtrisant le langage des formes et des couleurs et créant un style et un monde beau et harmonieux de femmes sublimes et heureuses dans leur Jardin d'Eden, entourées d'oiseaux, de papillons et d'instruments de musique, et propulsée dès l'âge de 16 ans au sommet de la notoriété, éblouissant les écrivains, les artistes et les amateurs d'art parisiens et faisant l'objet d'une double page (écrite par Edmonde Charles-Roux) dans le magazine Vogue en février 1948.