Journée mondiale de lutte contre le Sida : Le Val-de-Marne s'engage dans la lutte contre le Sida
Le 1er décembre marque la Journée mondiale de lutte contre le Sida. C'est l'occasion de réaffirmer l'urgence de faire reculer ce virus, par le progrès social, médical et scientifique.
En 2020, la crise du Coronavirus démontre plus que jamais l'importance de mener des politiques de santé ambitieuses, mais aussi de lutter contre les inégalités, terreau favorable à toutes les épidémies.
Depuis de nombreuses années, le Conseil départemental du Val-de-Marne s'engage pour faciliter la prévention et le dépistage du virus du Sida.
Dans tout le département, 52 centres de planification et d'éducation familiale accueillent chaque année plusieurs milliers de Val-de-Marnais.es, et assurent notamment la prévention et le dépistage des Infections Sexuellement Transmissibles (IST).
Plus de 30 000 adolescent.es sont rencontré.es chaque année dans le cadre d'actions d'information sur la vie affective et sexuelle et les relations filles-garçons, dans les collèges et lycées mais aussi avec le Bus Prévention Santé.
En Val-de-Marne, le combat contre le Sida se mène en partenariat avec les associations engagées sur le terrain. Le Département est fier de soutenir chaque année l'association AIDES à hauteur de 28 000 euros.
Restons mobilisé.es, ensemble, pour battre le virus du Sida.
Christian Favier Président du Conseil départemental du Val-de-Marne
INFO : Pour contacter Sida Info Service, composez le 0 800 840 800 ou rendez-vous sur www.sida-info-service.org.
PLUS D'INFO SUR LE SIDA VIH PAR LE SERVICE DES NATIONS UNIES
PLUS D'INFO ; UN APPEL DE LA FRANCOPHONIE La Francophonie demande une distribution équitable des vaccins contre la COVID-19 30 NOVEMBRE 2020
Le Réseau parlementaire de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) a adopté une déclaration invitant les chef-fes d'État et de gouvernement à se concerter et à s'engager pour définir les vaccins contre la COVID-19 en tant que « biens communs universels. »
« Les parlementaires ont le rôle fondamental d'expliquer à leurs concitoyennes et concitoyens qu'il est préférable de vacciner les communautés vulnérables dans le monde entier plutôt que toute la population d'un nombre limité de pays. Cette approche est à la fois plus juste et efficace. Le recul de cette pandémie dans nos circonscriptions électorales passe sans contredit par un déploiement mondial », a déclaré Christian Levrat, président du Réseau parlementaire de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme.
Au cours de l'assemblée générale du réseau francophone, l'ONUSIDA a également appelé les parlementaires à cesser de faire un usage disproportionné de droit pénal dans les ripostes aux crises de santé publique. L'ONUSIDA demande par ailleurs d'encourager des investissements supplémentaires dans les systèmes de protection sociale, dans les programmes d'autonomisation économique et de préservation des moyens de subsistance, ainsi que dans le renforcement de la résilience des groupes vulnérables et des organisations communautaires. L'ONUSIDA enjoint aux pays de placer les communautés au centre de l'épidémie et de reconnaitre les services de santé communautaires et les organisations de la société civile comme des acteurs clés légitimes des ripostes aussi bien du VIH que de la COVID-19.
« Nous avons besoin que les gouvernements renforcent leur soutien politique, technique et financier envers les ripostes communautaires, la démédicalisation, la décentralisation et l'adoption de nouveaux outils de santé reposant sur les communautés comme les kits d'autodépistage du VIH et la prophylaxie pré-exposition », a indiqué Patrick Brenny, directeur régional de l'ONUSIDA pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre.
Cette rencontre a été également l'occasion d'échanger sur la criminalisation du VIH. La coalition HIV Justice Worldwide a présenté aux parlementaires des informations mises à jour sur les efforts de réforme législative menés dans plusieurs pays francophones en vue de lutter contre la criminalisation du VIH. Cette criminalisation exacerbe en effet non seulement la stigmatisation rencontrée par les personnes vivant avec le VIH et enfreint gravement leurs droits humains, mais elle dresse aussi des obstacles pour accéder aux services de prévention, de dépistage et de traitement du VIH. L'ONUSIDA et HIV Justice Worldwide demandent des réformes législatives dans plusieurs pays francophones, notamment le Burkina Faso, le Canada, la Côte d'Ivoire et le Niger.
DEPISTAGE SIDA GRATUIT DANS LE VAL DE MARNE
Caroline BRUNOT Attachée de presse
Tél. : 01 43 99 70 23
Tél. : 06 48 66 64 75
caroline.brunot@valdemarne.fr
PLUS D'INFO SUR LE DEPARTEMENT DU VAL DE MARNE https://www.valdemarne.fr/