Les communes et les départements de banlieue n'ont pas vocation à devenir des sous-arrondissements de la capitale !

Conseil Départemental du Val-de-Marne - 12/09/2018 16:55:12


Dans le journal Le Parisien daté du 11 septembre 2018, Benjamin GRIVEAUX, porte-parole du Gouvernement affirme être favorable à la suppression des départements de petite couronne.

Ces propos soulèvent de profondes inquiétudes quant aux motivations du Gouvernement et de son porte-parole.

Alors que la gouvernance en Ile-de-France - complexifiée par les récentes lois - doit être simplifiée, je déplore le dogmatisme qui consiste à ressasser les sempiternelles idées reçues de la suppression de collectivités comme solution miracle au rayonnement international de la capitale.

Cette Arlésienne témoigne de l'éloignement entre ces pensées technocratiques et les besoins réels des habitants et des acteurs de terrain. Il s'agit là d'une chimère qui peinent à convaincre et à masquer l'absence de résultats de la politique économique du gouvernement et ses difficultés d'une ampleur inédite.

Pourtant, depuis plus d'un an, loin d'être attachés au statu quo, les Départements franciliens font des propositions et exigent une étude d'impacts sérieuse sur une possible réforme territoriale. Une telle étude n'a jamais été entreprise car elle démontrerait - j'en suis convaincu - les conséquences extrêmement néfastes de la suppression des départements, en premier lieu pour les plus fragiles, les retraités, la jeunesse et pour l'ensemble des habitants. Or, ces derniers expriment un profond attachement aux collectivités de proximité que sont les communes et les départements. 78% des Val-de-Marnais refusent d'ailleurs la suppression du Val-de-Marne.

Par ailleurs, que faut-il comprendre lorsque le porte-parole du Gouvernement affirme que « [Paris] n'est pas à la bonne taille pour assurer pleinement son rang de ville-monde. Il faut voir plus grand, jusqu'aux limites de la petite couronne » ?

Je n'ose pas concevoir que des réflexions de couloir sur l'annexion politique ou administrative par Paris de communes périphériques puissent exister. Les communes et les départements de banlieue n'ont pas vocation à devenir des sous-arrondissements de la capitale.

Ces réflexions hasardeuses ne doivent pas nous éloigner du seul défi qui vaille pour améliorer la vie des habitants et renforcer l'attractivité de notre région : la lutte contre les inégalités.

Dans ce combat, las des effets d'annonces, les départements et les communes innovent, agissent au quotidien malgré les contraintes budgétaires imposées par le gouvernement.



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Olivier Capitanio
Président


Olivier Capitanio est né à Maisons-Alfort le 26 juin 1968.
Il est diplômé des universités parisiennes en maîtrise d’Histoire Contemporaine de la Sorbonne et titulaire d’un DESS - Master 2 - de Gestion Publique de l’Université Paris-Dauphine.
Conseiller municipal de Maisons-Alfort de 1995 à 2005.
Conseiller général du Val-de-Marne dans le canton de Maisons-Alfort Nord de 2004 à 2015.
Adjoint au Maire de Maisons-Alfort en charge de la Culture de 2005 à 2008.
Adjoint au Maire en charge des Sports et de la Jeunesse de 2008 à 2014.
Premier Adjoint au Maire en charge des Sports, de la Jeunesse, du Logement et du Grand Paris de 2014 à 2017.
Maire de Maisons-Alfort de 2017 à 2021.
Conseiller départemental du Val-de-Marne dans le canton de Maisons-Alfort et président du groupe « Les Républicains – Val-de-Marne Autrement » de 2015 à 2021.
Président du territoire Paris Marne Est Bois à partir de 2020.
En 2021, Olivier Capitanio est réélu en tant que conseiller départemental puis élu en tant que Président du Conseil départemental. En application de la loi pour le non cumul des mandat, il quitte ses fonctions de Maire de Maisons-Alfort.