Grèce, programme de travail 2019 de la Commission et commerce

Commission Européenne - 13/07/2018 13:30:00


La Commission a adopté des dispositions post-programme pour le retour à la normale, à l'emploi et à la croissance en Grèce. Le Collège a discuté du programme de travail 2019 de la Commission et du commerce.

Aujourd'hui, le Collège a examiné plus particulièrement le cadre post-programme pour la Grèce, les préparatifs du programme de travail 2019 de la Commission et les relations commerciales de l'UE.

Grèce

La Commission a adopté aujourd'hui une décision visant à activer le cadre de surveillance renforcée pour la Grèce afin de soutenir la mise en oeuvre des réformes après l'aboutissement réussi du programme de soutien à la stabilité au titre du Mécanisme européen de stabilité (MES) le 20 août. Cette approche a été décidée par les ministres des finances de la zone euro lors de la réunion de l'Eurogroupe du 22 juin, en pleine coopération avec les autorités grecques et après consultation de la Commission.

La décision adoptée aujourd'hui par la Commission facilite la normalisation en Grèce, s'appuyant sur les progrès accomplis. Elle favorisera la réalisation, l'achèvement et la continuité de la mise en oeuvre des réformes convenues dans le cadre du programme, conformément aux engagements pris par les autorités grecques, ce qui est crucial pour consolider la confiance des marchés et donc renforcer la reprise économique de la Grèce, en particulier au cours de la période suivant immédiatement le programme.

La surveillance renforcée facilitera le retour à la normale en Grèce: le pays fixera ses propres objectifs de politique tout en suivant une voie prudente bien au-delà de la période couverte par le programme. Selon l'accord de l'Eurogroupe, ces politiques devraient préserver les objectifs des réformes clés entreprises au titre du programme MES. La surveillance renforcée n'implique aucun nouvel élément de réforme ou nouvel engagement et marque clairement la fin de longues années de programmes d'assistance financière.

Préparatifs du programme de travail 2019 de la Commission

Le premier vice-président Frans Timmermans a introduit la discussion sur le programme de travail 2019 de la Commission. La Commission Juncker a tenu la totalité des engagements qu'elle avait pris au titre de ses 10 priorités de 2014. Elle a en réalité dépassé cet objectif: 49 nouvelles propositions sectorielles au titre du prochain cadre budgétaire de l'UE à long terme ont été lancées en juin et présentées aux dirigeants de l'UE lors du Conseil européen qui s'est déroulé il y a deux semaines.

Le Collège a insisté sur le fait que l'accent est placé désormais sur les résultats et la mise en oeuvre de la législation décidée et adoptée. Un total de 290 dossiers législatifs sont en attente d'examen au Parlement européen et au Conseil pour adoption finale. L'objectif de la Commission est que le Parlement et le Conseil adoptent le plus grand nombre possible de dossiers législatifs en souffrance avant les élections européennes de mai 2019. Seuls les actes législatifs en vigueur revêtent une importance pour les citoyens et les entreprises.

Dans le discours sur l'état de l'Union qu'il prononcera le 12 septembre, le président Juncker fera le point de la situation concernant les dossiers législatifs encore en suspens.

Commerce

Mme Cecilia Malmström, commissaire chargée du commerce, a dressé l'état des lieux des relations commerciales entre l'UE et les États-Unis et des relations avec la Chine en prévision du prochain sommet. La semaine prochaine, le président Juncker signera un accord commercial ambitieux UE-Japon.

Nominations de cadres supérieurs

La Commission a décidé de nommer Mme Cécile Gauer, de nationalité française, actuelle directrice générale adjointe de la DG Santé et sécurité alimentaire de la Commission au poste de nouveau secrétaire général adjoint. Elle sera la troisième femme à occuper le poste de secrétaire général adjoint, oeuvrant aux côtés de Martin Selmayr et des deux secrétaires générales adjointes, Ilze Juhansone et Pia Ahrenkilde Hansen. Mme Gauer a auparavant occupé le poste de directrice à la direction générale Concurrence. Depuis l'entrée en fonctions de la Commission Juncker, la proportion de femmes aux postes de directeurs généraux et de directeurs généraux adjoints est passée de 11 % à 37 %. La Commission européenne a également décidé de nommer M. Gert-Jan Koopman au poste de directeur général de la direction générale Budget à la suite de la récente nomination de l'ancienne directrice générale, Mme Nadia Calviño au poste de ministre de l'économie en Espagne. M. Koopman, de nationalité néerlandaise, a occupé plusieurs postes de direction au sein de la Commission et il était directeur général adjoint de la direction générale Concurrence depuis novembre 2010, chargé des aides d'État. Ces deux décisions prennent effet le 1er août 2018.

Enfin, la Commission a décidé de nommer M. Fonseca Morillo, nouveau chef de la représentation à Madrid. M. Morillo, de nationalité espagnole, prendra ses fonctions le 1er septembre 2018. Il est actuellement directeur général adjoint à la direction générale Justice et consommateurs où il travaille depuis 2015. Fonctionnaire très expérimenté, ayant plus de 30 ans d'expérience professionnelle à la Commission européenne, notamment en tant que directeur général faisant fonction et chef d'une représentation de la Commission, M. Fonseca Morillo met au service de son nouveau poste son excellente connaissance des institutions européennes et les compétences requises en matière de gestion et de communication.