Les parlementaires rwandais exigent la fermeture « immédiate et inconditionnelle » du Bureau de HRW au Rwanda

Panoractu - 20/10/2017 20:05:00

KIGALI: Le parlement Rwandais a exigé jeudi la fermeture « immédiate et inconditionnelle » du Bureau de « Human Right Watch au Rwanda » (HRW), demandant que le gouvernement rwandais cesse désormais de collaborer avec cette organisation des droits de l'homme, après la publication d'un rapport controversé sur ce pays.
Selon le Vice-président de la chambre des députés rwandais, Abbas Mukama, l'heure est venue pour le gouvernement rwandais de suspendre sa coopération avec HRW.
« Pourquoi perdre notre temps à travers l'envoi des réactions contre des rapports controversés et qui sont basés sur des informations biaisées et non-fondées », s'est interrogé le député rwandais, manifestement en colère.


Les députés rwandais s'exprimaient jeudi dans l'après-midi lors d'une session à laquelle ils avaient invité la Présidente de la « Commission rwandaise des Droits de la Personne » (CNDP), Mme Madeleine Nirere, pour qu'elle s'explique sur le rapport de « HRW ».
Celle-ci consciente de la gravité de l'heure et ce, au moment où le pays entend tenir ses engagements internationaux, a fait part à l'assemblée d'une liste des incohérences ou des inexactitudes du rapport controversé.

Dans la suite des auditions, Vendredi dernier, la CNDP a présenté à la presse sept personnes que l'organisation HRW avait pourtant déclarées assassinées dans son rapport « Tous les voleurs doivent être tués ».
Il s'agit de Tharcisse Nsanzabera, Alphonse Majyambere , Daphrose Nyirabavakure, Jovan Karasankima, Elias Habyalimana, Donati Nzamwitakuze et Emmanuel Hanyurwabake.
Cela est d'autant plus incompréhensible que l'organisation américaine avait dépêché sur place un chercheur de la division Afrique de HRW, Lewis Mudge, qui s'était rendu dans le secteur de Boneza, dans le district de Rutsiro (Ouest), le 6 juillet 2017, pour enqueter et rencontrer les responsables de l'administrations locale.

Lors de cette session houleuse, de nombreux députés se sont interrogés sur les erreurs, les omissions et l'aberration des personnes prétendument décédées « Nous pensons qu'il y a des normes en matière contradictoire au regard desquelles l'organisation « Human Right Watch » doit exercer son travail avec professionnalisme », a fait remarquer amer, le député Gallican Nyingana.
Selon lui, l'heure est venue pour le gouvernement de rééxaminer les conditions de sa collaboration avec l'organisation dans le pays.

Photo le Député Abbas Mukama
Plus d'info sur www.panoractu.com l'Actualité francophone du Rwanda

Société « PanorActu Ltd. »Kibagabaga - Kigali (Rwanda)
Rédacteur en Chef : A. BILLEN
contact@panoractu.com
http://www.panoractu.com/