C'est face aux Arènes, en plein coeur de la ville, que prendra place le Musée de la Romanité, dont l'ouverture est prévue pour le premier semestre 2018. Le futur édifice s'inscrit dans un dialogue architectural et historique avec l'ampithéâtre : séparés par deux mille ans d'histoire, les Arènes et le nouveau Musée feront tous deux écho aux vestiges de la civilisation romaine dans la cité.
Un projet de plus de 60 millions d'euros, auquel la Région participe à hauteur de 10 millions. C'est le financement le plus élevé voté en faveur d'un projet culture et patrimoine depuis 2004 dans le cadre des programmes régionaux de soutien à la valorisation du patrimoine, à la construction d'équipements structurants et à la restauration du patrimoine protégé.
Un engagement fort de la collectivité, dans la continuité de son soutien de plus de 800 000 euros pour la restauration de l'amphithéâtre de Nîmes et de la Maison Carrée notamment.
Autre prolongement de la politique régionale en faveur de la culture et du patrimoine, le projet du Musée régional de la Narbonne antique (MuRéNa). Cette réalisation constitue un contre-point du Musée de la Romanité : les deux musées ont été conçus en complémentarité l'un de l'autre, afin de valoriser l'identité et la richesse de chacune de ces deux cités antiques.
L'ambition partagée par tous -collectivités associées au projet et architectes- pour le Musée de la Romanité, est de faire de cet écrin une référence internationale, l'un des leviers de l'attractivité touristique du territoire régional. C'est dans une philosophie mêlant l'histoire et la modernité que les architectes Elizabeth de Portzamparc -pour le bâtiment et la muséographie, et Christian de Portzamparc pour la partie urbanisme, ont conçu le fonctionnement du Musée de la Romanité.
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