Mark Regev, le porte-parole du bureau du Premier ministre, a déclaré le 11 juin dernier, après la réunion du Cabinet restreint pour la sécurité, que celui-ci avait décidé de soutenir les efforts égyptiens. L'Egypte tente en effet d'obtenir le calme dans le sud [d'Israël] et d'en finir avec les bombardements quotidiens des civils israéliens depuis la bande de Gaza. En parallèle, le cabinet sécuritaire a demandé à l'appareil militaire de continuer ses préparations au cas où malheureusement la piste égyptienne se solderait par un échec.
Mercredi matin, le comité ministériel sur les Affaires de la sécurité nationale s'est en effet réuni sur la politique à tenir vis-à-vis des attaques constantes depuis la bande de Gaza sur sa population civile. Le comité a décidé d'approuver de nouveau les décisions prises le 5 mars dernier, qui comprennent, dans leurs grandes lignes : réduire le champ d'action du Hamas, notamment en coordination avec l'Egypte ; avancer dans les négociations avec l'Autorité Palestinienne tout en luttant contre le terrorisme ; éviter une crise humanitaire à Gaza pour ce qui dépend d'Israël.
La libération de Gilad Shalit, otage du Hamas depuis le 25 juin 2006, fait partie des conditions demandées par Israël via l'Egypte. Lundi 9 juin, le Hamas a fait parvenir à Israël une lettre de Gilad dans laquelle il dit qu'il va mal et supplie qu'on vienne le libérer.