Volodymyr Zelensky : Plus d'une centaine de pays et d'organisations se sont engagés à participer au Sommet pour la paix
Plus d'une centaine de pays et d'organisations se sont engagés à participer au Sommet pour la paix qui se tiendra en Suisse les 15 et 16 juin, a indiqué le président ukrainien, Volodymyr Zelensky en marge du sommet Shangri-La Dialogue à Singapour.
Volodymyr Zelensky a exhorté les pays de la région Asie-Pacifique à s'y joindre, mais s'est dit déçu par la décision de la Chine de participer au Sommet.
« S'il y a des propositions de la Chine et du Brésil, l'Ukraine, en tant que victime de cette guerre, avait bien entendu le droit d'ouvrir la voie à la fin de la guerre. C'est nous qui devons prendre l'initiative, car nous connaissons toutes les crises que la Russie a provoquées sur le territoire ukrainien avec sa guerre. Avec tout le respect que je vous dois, ni la Chine, ni le Brésil, ni personne n'est pleinement conscient de ce que la Russie a apporté avec cette guerre », a déclaré le président ukrainien en marge du sommet Shangri-La Dialogue à Singapour.
Il a noté que l'Ukraine avait invité la Chine et le Brésil à participer au sommet.
« Nous étions prêts à entendre l'opinion de chacun des pays, mais en marge de notre plateforme que nous organisons avec la partie suisse », a souligné Volodymyr Zelensky.
Le président ukrainien a également laissé entendre que la Chine « s'emploierait à empêcher des pays de participer au Sommet pour la paix ». « Il est regrettable qu'un pays aussi puissant et indépendant que la Chine soit un instrument aux mains de Poutine », a-t-il ajouté.
Comme Ukrinform l'a déjà relevé, la Chine a décliné une invitation de la partie ukrainienne de participer au Sommet pour la paix. Pékin a indiqué qu'il participerait à la réunion dans le canton de Nidwald uniquement si la Russie était invitée.
«Il existe un décalage évident entre d'un côté les dispositions prises pour la conférence et de l'autre les demandes de la Chine et les attentes générales de la communauté internationale, ce qui rend difficile la participation de la Chine. Sinon, la conférence pourra difficilement jouer un rôle substantiel dans le retour de la paix », a déclaré vendredi Mao Ning, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
Par ailleurs, la Suisse a annoncé qu'elle organiserait une conférence internationale afin d'élaborer un processus de paix pour l'Ukraine. Cette conférence s'appuiera sur un plan de paix préconisé par l'Ukraine et sur d'autres propositions et se tiendra dans la station balnéaire de Burgenstock les 15 et 16 juin. Le gouvernement suisse a indiqué qu'il avait invité plus de 160 délégations du monde entier à cette rencontre.