Marche contre l'islamophobie. Paris, le 10 novembre 2019, des élus de notre république défilent avec des fascistes pour fustiger les lois de la République qu'ils désignent comme liberticides...
Ces élus ont donc défilé avec des gens qui refusent l'égalité aux femmes à raison de leur sexe, qui font passer la foi avant la loi, veulent installer la charia et ne répandent que la haine et la violence sur leur passage. C'est déjà sidérant, mais ce n'est pas tout. Pour sauver la face, ces élus prétendent qu'ils soutiennent les islamistes par dévouement envers les musulmans. Vous imaginez des élus qui voudraient réhabiliter le nazisme en invoquant leur amour de l'Allemagne ? Ce serait grotesque. Et bien quand il s'agit d'amalgamer fascistes islamistes et musulmans, la plus grande partie de la gauche trouve cela très bien.
Ces élus-là voudraient installer chez tout le monde l'idée de la guerre civile qui vient qu'ils ne s'y prendraient pas autrement. En attendant ils cautionnent la victimisation des islamistes et donc leur discours qui veut que s'il y a victime, il y a agresseur. Ici ce sont les Français, désignés comme racistes et l'Etat, vu comme « liberticide ». L'histoire montre que les pires régimes ont toujours prétendu exercer un droit de légitime défense lorsqu'ils désignaient leurs cibles. C'est aussi la technique de l'islam politique. Force est de constater qu'elle fonctionne.
Mais pire encore tout cela est bâti sur une énorme escroquerie: l'islam n'est pas la religion la plus attaquée en France et de loin. Les plus attaqués sont les chrétiens (1064 actes recensés) puis les juifs (540 actes recensés) et enfin les musulmans (100 actes recensés). En revanche si on se penche sur les auteurs d'agression, la donne change. Alors on ne s'y penche pas.
Ce qui est vrai c'est que le rejet de l'islam monte en France, mais pour le coup il y a des raisons objectives : Plus de 260 personnes sont mortes dans ce pays aux cris d'Allah Akbar, les 4 dernières victimes d'un islamiste sont mortes au coeur de la préfecture de police de Paris et tout a été fait pour qu'elles n'impriment pas nos mémoires. Pire même, ce drame a été éclipsé par la victimisation sans tact ni mesure d'une proche des frères musulmans qui est allée se promener avec l'uniforme des femmes de daesh au sein d'un conseil régional et y a trouvé ce qu'elle était venue chercher : une réaction outrée soigneusement montée en épingle.
Ce qui est vrai c'est qu'à force de provocation, il y a bien eu une réaction. L'attentat de Bayonne montre ce qui pourrait se passer si nos élus ne se décident pas à affronter les islamistes et à défendre nos lois. Or pour l'instant, le gros des troupes préfère soit se taire quand ils sont au pouvoir, soit devenir les alliés objectifs de fascistes quand ils appartiennent à la gauche dévoyée. Les élus responsables qui dénoncent ce qui se passent sont rares et appartiennent en général à la droite.
Ce positionnement est intenable et nous met tous en danger car il est un des artisans de la peur qui monte et que les identitaires de tous poils, verts comme bruns, savent utiliser à leur profit. Certes remettre de l'ordre dans un pays à la dérive ne se fera pas sans mal et je comprends qu'un pouvoir déconsidéré ne l'envisage pas sans crainte, mais on l'a vu être sans état d'âme s'agissant des pompiers ou les gilets jaunes, on aimerait la même détermination quand il a en face d'authentiques fascistes.