Mars Bleu : les professionnels du CHU de Toulouse se mobilisent pour la prévention du cancer du côlon

CHU de Toulouse - 07/03/2018 10:30:00

Initiée il y a 10 ans, la campagne nationale de prévention et de dépistage du cancer du côlon, Mars Bleu, prend de plus en plus d'ampleur. Les équipes du pôle digestif du CHU de Toulouse s'associent aux « Colondays », organisés dans le cadre de Mars Bleu par le Conseil national professionnel d'hépato-gastroentérologie (CNPHGE) et se mobilisent pendant deux jours pour vous rencontrer et vous informer.

Programme des rencontres

MARDI 13 MARS 2018
* 10h à 17h - Bus « Colondays », garé Place Olivier : des médecins spécialistes du CHU de Toulouse seront présents le matin pour répondre à vos questions et une équipe de DOC31 accueillera le public toute la journée.
* 17h à 18 h - Conférence grand public dans l'amphithéâtre Centre d'Enseignement et de Congrès Hôpital Pierre Paul Riquet, avenue Jean Dausset (face au tramway) :

. 17h00 : épidémiologie et dépistage du cancer du côlon en France, par Pr Jean-Marie Péron, chef de service hépato-gastro-entérologie - Purpan
. 17h20 : rôle de la coloscopie dans le dépistage et la prévention du cancer du côlon, par Pr Louis Buscail, chef de service gastro-entérologie et pancréatologie, Rangueil
. 17h40 : rôle de la chirurgie dans les traitements des tumeurs du côlon, par Dr Sylvain Kirzin, chirurgie générale et digestive - Purpan

MERCREDI 14 MARS 2018 DE 9H A 16H : JOURNEE DE PREVENTION DU CANCER DU COLON
o des stands d'information en présence de médecins spécialistes se tiendront :

. Hôpital Rangueil - hall d'accueil - 1, avenue Jean Poulhès, 31400 Toulouse
. Hôpital Pierre-Paul Riquet (site de Purpan) - hall d'accueil - avenue Jean Dausset - 31300 Toulouse (arrêt de tramway « Purpan »)

Le cancer du côlon en question
C'est le troisième cancer le plus fréquent en France et la deuxième cause de mortalité par cancer. Détecté et pris en charge à temps, la survie à 5 ans est proche des 100%.
C'est à partir de 50 ans que les risques de cancer du côlon sont les plus importants. C'est un tueur silencieux puisqu'en général il est asymptomatique et évolue à bas bruit. Il se développe lentement à partir de petites lésions, les polypes. En grossissant, les polypes saignent et laissent des traces de sang invisibles à l'oeil nu dans les selles.
Ce sont ces traces de sang que le test de dépistage va rechercher pour détecter au plus tôt un cancer ou une lésion précancéreuse. Le dépistage est donc un facteur important de la diminution de ce type de cancer.

Le test de dépistage, comment ça marche ?
Mis en place en 2009, et rendu encore plus performant en 2015, ce sont les femmes et les hommes de 50 à 74 ans qui peuvent le réaliser tous les 2 ans. C'est dans le cadre du Dépistage Organisé des Cancers par département (DOC31 pour la Haute-Garonne) que l'assurance maladie invite, par courrier, la population ciblée à aller retirer le kit du test chez leur médecin traitant. La réalisation est simple et rapide, il suffit ensuite de l'envoyer gratuitement pour analyse et les résultats sont adressés au patient et au médecin traitant.

Un enjeu de santé publique
Les chiffres nationaux prouvent l'importance de ce test : pour une participation de 30 % de la population concernée, les résultats montrent 6,5 % de cancers invasifs et 22 % d'adénomes avancés (tumeurs bénignes précancéreuses). Lorsque le test est positif, il est réalisé une coloscopie qui a le double avantage de diagnostiquer les cancers du côlon à un stade précoce et d'enlever des polypes pour prévenir la survenue d'un cancer.
Augmenter le taux de participation en encourageant les femmes et les hommes de 50 à 74 ans à réaliser ce test est un enjeu de santé publique pour obtenir une baisse significative de ce type de cancer et pourquoi pas le vaincre ?

Le cancer du côlon en chiffres
. 4 hommes sur 100 et 3 femmes sur 100 auront un cancer du côlon
. 43 000 nouveaux cas par an
. 18 000 décès par an