Le Burkina Faso ratifie la Convention MEDICRIME du Conseil de l'Europe !
Jeudi 27 juillet, le Burkina Faso est devenu le 10ème pays à ratifier la Convention MÉDICRIME, ratification qui permet désormais d'envisager la création du Comité de suivi de cette convention : une avancée majeure dans la lutte contre les faux médicaments.
Les pays africains sont décidément les grands acteurs de la progression de la Convention MÉDICRIME contre le trafic de faux médicaments. Après la ratification de la Guinée, qui a permis l'entrée en vigueur de cet outil international le 1er janvier 2016, le Burkina Faso lui donne un nouvel élan en devenant le 10ème pays à la ratifier. Un seuil non seulement symbolique, mais qui aura également d'importantes conséquences pratiques.
Objectif : assurer la mise en oeuvre effective des dispositions de la Convention, et renforcer la coopération internationale contre les faux médicaments.
En effet, comme le prévoit la Convention, le franchissement de la barre des 10 ratifications entraîne la constitution d'un Comité de suivi (composé non seulement de représentants des Etats-Parties et des Institutions du Conseil de l'Europe mais aussi d'observateurs d'organes internationaux et d'organisations non gouvernementales) dont le but sera de veiller à la mise en place effective des dispositions de la Convention MÉDICRIME, et de favoriser l'échange d'expériences et de bonnes pratiques entre les Etats.
À l'heure actuelle, 27 pays ont signé la Convention MEDICRIME, et 10 d'entre eux l'ont ratifiée (Albanie, Arménie, Belgique, Burkina Faso, Espagne, France, Guinée, Hongrie, Moldavie, Ukraine).
Si l'Afrique est le continent le plus durement touché par les faux médicaments, ce fléau menace désormais la santé des populations sur les 5 continents. La mobilisation des pays d'Afrique de l'Ouest doit être saluée et encouragée.
Après la Guinée et le Burkina Faso, le Bénin s'apprête lui aussi à adhérer à la Convention MEDICRIME : la mobilisation des Etats d'Afrique de l'Ouest doit être saluée et encouragée.
Pour aller plus loin :
Tout savoir sur les faux médicaments
Fondation Chirac
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