Election en France : le respect des droits de tous est la condition d'une société juste et libre

Amnesty International - 26/04/2017 11:50:00


Amnesty International France appelle les deux candidats qualifiés pour le second tour de l'élection présidentielle à s'engager publiquement à respecter les droits de tous et invite les citoyens à se mobiliser à ses côtés. Les droits humains ne sont ni une menace, ni une entrave à la sécurité de chacun, ils constituent le socle de l'Etat de droit et la condition sine qua non d'une société ouverte et apaisée.

« La sécurité de chacun ne peut être assurée qu'en garantissant les droits humains de tous, explique Camille Blanc, présidente d'Amnesty International France. Les droits humains nous protègent, nous devons les protéger ! ».

« Amnesty International France demande aux candidats d'affirmer avec force leur attachement aux droits fondamentaux, poursuit Camille Blanc. Ce devoir incombe à tous les responsables politiques et plus encore à celui ou celle qui va accéder à la présidence de la République ».

« Nous restons en alerte pour défendre et protéger les droits humains, conclut Camille Blanc. Considérer que certains êtres humains ont moins de droits que d'autres, c'est faire le terreau de la haine et de la discorde. Nous lançons un appel à la vigilance et à la mobilisation des citoyens, à nos côtés ».

L'histoire et l'actualité le prouvent : le respect des droits humains et de la dignité de tous, fondement d'une société libre et juste n'est pas négociable. Il est une fois de plus nécessaire de s'unir pour défendre et protéger ces droits acquis de haute lutte dans le pays dit « des droits de l'Homme ».


Amnesty International France se mobilise pour donner aux électeurs des informations fiables et précises sur les programmes et engagements des candidats en matière de droits humains. Suite à un travail de plaidoyer engagé fin 2016, Amnesty International France a publié, en amont du premier tour de l'élection, les réponses des candidats à son appel sur 10 points relatifs au respect des droits fondamentaux et s'était alarmée du manque d'engagement de plusieurs candidats briguant la plus haute fonction de l'État.