Moins de produits dangereux grâce au système d'alerte rapide

Commission Européenne - 21/03/2017 13:50:00


Avec le système d'alerte rapide, plus de produits dangereux retirés de la vente par les autorités nationales, la Commission s'attaque à la vente en ligne.


La Commission européenne a présenté aujourd'hui son dernier rapport sur le système d'alerte rapide pour les produits dangereux. En 2016, le nombre de produits dangereux retirés du commerce par les autorités nationales a augmenté. Face à la hausse des ventes en ligne de produits dangereux, la Commission a renforcé sa coopération avec Amazon, eBay et Alibaba afin de s'attaquer aux produits potentiellement dangereux et non-conformes vendus sur leurs sites web.

Depuis 2003, le système d'alerte rapide permet de faire circuler rapidement entre les États membres et la Commission les informations sur des produits non alimentaires dangereux retirés du marché et/ou rappelés n'importe où en Europe.

La coopération entre les pays de l'UE s'est intensifiée et ces derniers ont de plus en plus souvent recours au système d'alerte rapide pour assurer le retrait rapide de produits dangereux partout en Europe. En 2016, les autorités nationales ont effectué un suivi plus rapproché des alertes, en prenant les mesures nécessaires pour rendre le marché plus sûr pour les consommateurs. La Commission européenne a aussi collaboré avec les autorités nationales afin d'améliorer la convivialité du système et le site web public a été modernisé pour encourager son utilisation par les entreprises et les consommateurs.

En 2016, la catégorie de produits la plus notifiée était celle des jouets (26 %), suivie des véhicules à moteur (18 %) et des vêtements, textiles et articles de mode (13 %). La majorité des produits dangereux notifiés via le système provenaient de pays tiers. La Chine était le pays d'origine de 53 % des produits notifiés, soit une diminution de 9 points de pourcentage par rapport à 2015. 23 % des notifications concernaient des produits dangereux d'origine européenne, 5 % provenaient des États-Unis et 2,6 % de Turquie.

Il existe une coopération régulière et de longue date entre la Commission européenne et les autorités chinoises sur les questions de sécurité des produits. Depuis 2006, cette coopération comprend une application appelée «RAPEX-China», qui permet d'échanger systématiquement avec les autorités chinoises des informations relatives aux notifications de produits dangereux d'origine chinoise détectés par les pays de l'UE. Depuis juin 2016, cette coopération est renforcée pour ce qui concerne la sécurité des produits, en privilégiant tout particulièrement la sécurité des produits vendus en ligne.