Bien vieillir : avant tout être au maximum de ses capacités intellectuelles
Si les Français n'ont pas toujours une image très positive de la vieillesse, l'idée de vieillir ne les préoccupe pas outre mesure. Selon une étude du CREDOC réalisée à la demande de la Caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV), l'inquiétude face au vieillissement chute fortement à partir de 40 ans : 32 % des trentenaires sont inquiets à l'idée de vieillir, c'est le cas de seulement 26 % des quadragénaires.
Cette préoccupation continue de faiblir jusqu'à 75 ans. Très peu de personnes, y compris parmi les 70 ans et plus, ont le sentiment d'être elles-mêmes âgées. Entretenir sa mémoire et son capital intellectuel, avoir des liens affectifs et vivre chez soi sont pour les Français les éléments déterminants pour bien vieillir. Il y a vingt ans, la préoccupation majeure avait trait aux ressources financières.
A partir de 60 ans, les Français sont demandeurs de messages de prévention sur le vieillissement. A ces âges cependant, et en particulier parmi les moins diplômés, près d'une personne interrogée sur deux exprime des difficultés à accéder à ce type d'information.
Signe que les seniors sont désormais « connectés » et intéressés par le numérique, un site internet spécialisé est de loin (28 %) le canal préféré des sondés pour s'informer sur le vieillissement, devant la télévision (13 %).