Des experts se réunissent à l'UNESCO pour définir les priorités pour la sauvegarde du patrimoine dans les zones libérées d'Iraq

UNESCO - Organisation des Nations Unies pour l'Education la Science et la Culture - 01/03/2017 19:00:00


Une réunion organisée à l'UNESCO les 23 et 24 février rassemblera des experts iraquiens et internationaux pour examiner l'état du patrimoine culturel dans les zones libérées d'Iraq. L'objectif est de définir les priorités en matière de préservation et d'identifier les initiatives visant à protéger les sites archéologiques, le patrimoine urbain, les sites et monuments religieux, les collections des musées et des manuscrits historiques. La lutte contre le pillage et le trafic illicite sera également abordée.

La réunion sera ouverte aux médias et une conférence de presse est prévue le 24 février à 16h00, en présence des intervenants clé.

Irina Bokova, Directrice générale de l'UNESCO, ouvrira la Conférence internationale de coordination sur le patrimoine culturel dans les zones libérées d'Iraq, au côté de Mohammad Iqbal Omar, ministre de l'éducation iraquien, et de Feryad Rawnduzi, ministre de la culture d'Iraq.

Près de 80 participants prendront part à des sessions de travail axées sur la protection des sites archéologiques et la prévention des pillages, avec une attention particulière pour des sites tels que Nimrud et les sites iraquiens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial : Assour (Qal'at Cherqat) et Hatra. L'état des musées et de leurs collections ainsi que la prévention du trafic illicite des objets culturels seront également au coeur des discussions. Des sessions seront aussi consacrées à l'état actuel des bâtiments historiques et du patrimoine religieux et à leurs besoins en termes de conservation.

La réunion se conclura par l'adoption d'un plan d'action prioritaire d'urgence et par des projets de sauvegarde à moyen terme qui seront communiqués aux Etats membres de l'UNESCO au cours d'une session d'information destinée à favoriser leur mise en oeuvre.

La réunion est organisée par l'UNESCO et le ministère de la culture iraquien, avec la contribution financière du gouvernement japonais dans le cadre du projet Conservation préventive des collections du musée iraquien et des sites du patrimoine culturel présentant un risque imminent, dirigé par le Bureau de l'UNESCO en l'Iraq.