EEL ENERGY bénéficie d'une aide de 3,7 millions d'euros du Programme d'investissement d'avenir

Bpifrance - 19/12/2016 10:30:00


Paris, le 19 décembre 2016 - EEL ENERGY a misé sur une hydrolienne à membrane ondulante pour convertir l'énergie des courants des marées et des fleuves en électricité. Pour compléter le financement du développement de son prototype de 1MW, la société vient de sécuriser un financement de 3,7 millions d'euros dans le cadre de l'appel à projets « Projets de R&D Structurants Pour la Compétitivité » (PSPC) du Programme d'investissement d'avenir (PIA), piloté par le Commissariat général à l'investissement (CGI) et opéré par Bpifrance. L'octroi de ce financement intervient après une augmentation de capital de près de 3 millions d'euros sécurisée par la société en juin dernier.

Imiter les poissons pour produire de l'énergie marine renouvelable, tel est le pari d'EEL ENERGY. Jean-Baptiste Drevet, son fondateur, a imaginé une hydrolienne à membrane ondulante, inspirée de la nage de l'anguille (« eel » en anglais). Cette membrane en caoutchouc, équipée de convertisseurs électromagnétiques, transforme les courants marins en électricité.

Depuis les premiers tests sur un petit prototype en 2011-12, Jean-Baptiste Drevet développe, avec son équipe, la technologie EEL® à Boulogne-sur-Mer. Les essais menés depuis dans le bassin de l'Ifremer avec plusieurs prototypes à l'échelle 1/20e puis 1/6e ont confirmé la performance de l'hydrolienne EEL®. Cette hydrolienne, qui fonctionne en eau peu profonde et avec des courants de 0,7 à 2,5 mètres par seconde (inférieurs aux technologies alternatives), peut être implantée au plus près des besoins énergétiques.
Jean-Baptiste Drevet, Président d'EEL ENERGY commente : « Ce soutien du Programme d'investissement d'avenir vient compléter la levée de fonds réussie en juillet dernier. Ceci renforce notre visibilité financière alors que nous allons démarrer le projet de conception et de construction d'une hydrolienne de 1MW. Cette décision témoigne également de la confiance que les pouvoirs publics placent dans cette technologie qui doit apporter une réelle rupture aux énergies marines ».

Thomas Sennelier, responsable de Domaine Filière Ecotechnologies chez Bpifrance ajoute : « Cette innovation en rupture avec les hydroliennes conventionnelles va permettre d'exploiter des courants de plus faible vitesse et d'étendre l'exploitation des technologies hydroliennes vers de nouveaux territoires. Elle illustre par ailleurs le fort potentiel du biomimetisme comme levier d'innovation et de compétitivité».