Le secrétaire d'État Kerry, témoin oculaire des changements dans l'Antarctique

Ambassade des Etats-Unis - 17/11/2016 14:05:00


Le secrétaire d'État John Kerry s'est récemment rendu dans l'Antarctique : c'est le plus haut responsable du gouvernement américain qui y ait effectué une visite.

Le chef de la diplomatie s'est dit impressionné par la majesté de ce paysage inhospitalier, après avoir passé les 11 et 12 novembre derniers sur ce continent lointain.

Évoquant l'accord de Paris qui vise à réduire les émissions des combustibles fossiles, responsables du réchauffement de la planète, John Kerry a ajouté : « Nous n'avons pas encore remporté la bataille. » Il s'adressait à un groupe de jeunes scientifiques réunis à la station McMurdo, le plus grand centre pour la recherche américaine dans l'Antarctique. « Nous devons encourager un élan plus important », a-t-il déclaré.


C'est aux deux pôles de la Terre, Nord et Sud, que le changement climatique se produit le plus rapidement. Comprendre ce phénomène à ces deux extrémités est essentiel pour comprendre le climat dans le reste du monde.

Le changement climatique touche directement tous les habitants des sept continents. Nous devons faire notre part et passer à l'action.

Il est impératif d'en savoir plus sur les glaces de l'Antarctique. Par exemple, le glacier de l'île du Pin est si énorme que, s'il fondait, il pourrait à lui seul faire monter le niveau des mers de 1,5 mètre.

Dans l'Antarctique occidental, la NASA a examiné l'épaisseur et les formations des neiges et des glaces à partir de satellites et d'avions, dans le cadre de son opération IceBridge*. Les données recueillies par ces engins survolant la région permettent aux scientifiques de mieux comprendre ce qui se passe dans ces zones relativement vierges mais en mutation rapide.

John Kerry s'est également rendu dans l'aire marine protégée qui est la plus grande du monde, établie vers la fin d'octobre. Le sanctuaire de la mer de Ross s'étend sur une superficie pratiquement équivalente à celle de la Grande-Bretagne, de l'Allemagne et de la France réunies. Il protégera 38 % des manchots Adélie, 30 % des pétrels et 6 % des baleines de Minke ainsi que d'autres espèces de l'Antarctique.

La visite du secrétaire d'État a eu lieu avant un discours important sur le climat, prononcé à la COP22, la conférence internationale sur le changement climatique qui se tient à Marrakech, au Maroc.