Le 29e Congrès mondial de la FIJ s'ouvrira aujourd'hui à Angers, en France, par la célébration du 90e anniversaire de la fondation de ce qui est devenu la plus grande organisation mondiale de journalistes, représentant 600.000 journalistes dans 140 pays.
Plus de 300 délégués, représentant les syndicats de journalistes à travers le monde, se joindront au Président de la FIJ, Jim Boumelha, pour marquer la fondation de la FIJ en France en 1926, avant de passer à la question cruciale de la construction de syndicats plus forts et l'implication de davantage de jeunes travailleurs dans un secteur en évolution.
La conférence débutera par une présentation par Kaarle Nordenstreng, ancien dirigeant de l'Organisation internationale des journalistes et auteur d'Une histoire du Mouvement international des journalistes. Il sera accompagné par Michel Diard, ancien secrétaire général du SNJ-CGT en France, de Vsevolod Bogdanov, Président du Syndicat russe des journalistes, de François Boissarie, ancien premier secrétaire général du SNJ en France et de l'actuel secrétaire général de la FIJ, Anthony Bellanger.
Si se pencher sur le passé est important, la première journée de Congrès sera principalement consacrée à la construction de l'avenir avec le lancement d'une enquête mondiale sur l'état des syndicats, avec un accent sur la manière de syndiquer les jeunes travailleurs dans un secteur en évolution.
Les délégués d'Afrique, d'Asie-Pacifique, du Moyen-Orient, d'Europe et des Amériques discuteront de leur expérience en matière de syndicalisation, de recrutement, de campagnes et d'offre de services aux jeunes travailleurs qui débutent leur carrière dans le journalisme.
Des dirigeants syndicaux du Brésil, du Royaume-Uni, de Suède et du Japon débattront de l'importance de syndicats forts pour la protection des droits des journalistes - à la fois salariés et indépendants - et de la défense de la liberté de la presse.
La dernière séance de la journée mettra l'accent sur les plans pour les dix prochaines années, la FIJ devant engager le combat contre les questions touchant particulièrement les jeunes travailleurs - bas salaires, emploi précaire et déni des droits au travail. Des dirigeants syndicaux du Pérou, du Maroc et de France partageront leurs expériences.
Le Président de la FIJ, Jim Boumelha, a déclaré: «Il est juste que nous célébrions notre histoire, tout comme il est juste que nous mettions l'accent sur la construction de l'avenir. Cela veut dire syndiquer les jeunes journalistes et lutter pour leurs droits, cela veut dire construire des syndicats forts qui peuvent défendre et étendre les droits dans un secteur en évolution ».