Pacte républicain pour l'emploi: la preuve par 9
1/ la situation du Pays est d'une extrême gravité. Nous vivons trois crises simultanées :
- la crise terroriste qui ne peut que s'aggraver,
- la crise économique et sociale sans perspectives pour l'emploi,
- la crise politique avec un Front national en capacité à gagner la présidentielle.
L'année 2016 sera agitée. C'est l'action pour l'emploi qui est la plus accessible.
2/ la probabilité de la présence du FN au second tour de la la présidentielle nous conduit à envisager un candidat élu disposant d'une majorité disparate sans cohérence, « une majorité de rejet ».. Sans « majorité de projet », une politique de réformes est impossible. Une réorganisation politique sera inévitable.
3/ les Français reprochent à la démocratie son manque d'efficacité, à la République son manque de puissance. Sur l'immigration, sur l'éducation ou sur l'emploi les discours de réformes restent sans résultats. La politique s'en trouve déconsidérée. Il faudra bien bouger les lignes
4/ dès le soir du second tour des régionales le Premier Ministre a annoncé une révision de la politique de l'emploi. Chiche ! Sur ce sujet il y a d'évidence deux lignes à gauche, celle de Macron et celle des Frondeurs. En proposant un « plan pro-entreprises » on peut les conduire à corriger les erreurs faites à ce jour. A eux de trancher leurs désaccords.
5/ À droite et au centre le sujet de l'emploi ne divise guère. Nous voulons tous soutenir les entreprises et les entrepreneurs. Au Sénat nous avons déjà voté des propositions d'avenir aujourd'hui, toutes prêtes. Pour favoriser les investissements, réviser le temps de travail, changer les seuils, relancer l'apprentissage ou régionaliser la politique de l'emploi, nous avons des propositions claires.
6/ La détérioration de l'emploi ne profite qu'au front national. Les échecs de la gauche ne favoriseront pas la droite. Il faut dépasser les clivages et engager une vraie politique de competivité en France. Une majorité d'idée sur ce sujet permettra d'agir enfin, le pays et la démocratie s'y retrouveront.
7/ proposer » un pacte républicain pour l'emploi » au gouvernement n'est en rien « une trahison ». Cela n'a rien à voir avec un gouvernement d'union nationale ou un remaniement d'ouverture. Il s'agit de placer nos idees dans un programme que nous pourrions voter sans rien trahir de nos convictions. C'est un acte de responsabilité.
8/ l'Union de la Gauche, des modérés au front de gauche, sera toujours déchirée pour mener une politique de l'emploi fondée sur la dynamique entrepreneuriale. En réalité ma proposition pose plus de problèmes à la gauche qu'à la droite.
9/ ma démarche est celle d'un homme libre et désintéressé. Je ne demande rien d'autre que le sursaut de mon Pays. Nous sommes nombreux à préférer La France à la Politique. Le temps nous presse.
Jpr