Ce soir, au regard des premiers résultats du référendum, le peuple grec s'est exprimé en renouvelant son message d'opposition à l'austérité, comme il l'avait déjà dit lors du précédent scrutin.
Le peuple grec souhaite un accord qui lui donne une chance de repartir, d'ouvrir les chemins d'une croissance durable et fiable, et de sortir de la spirale de la dette.
Le vote majoritaire « non» n'est pas un « non » à l'Europe mais à l'austérité qui a réduit le PIB de la Grèce et jeté de nombreux citoyens dans la précarité.
La Grèce doit rester dans la zone euro. Le Parti socialiste souhaite donc que des négociations s'ouvrent immédiatement, permettant à la Grèce d'honorer ses engagements immédiats.
Il s'agit aussi de construire un plan global de soutien à la Grèce, fondé sur un compromis viable et durable et donnant à ce pays le temps et les moyens de se reconstruire. Dans cette perspective, le traitement de la dette est indispensable à un accord d'espoir.