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Les directeurs des services pénitentiaires et de probation des 47 États membres du Conseil de l'Europe et des États-Unis se réunissent les 9 et 10 juin à Bucarest pour examiner les mesures de lutte contre la radicalisation vers un extrémisme violent dans les prisons, qui conduit au terrorisme.

La 20e Conférence des directeurs des services pénitentiaires et de probation du Conseil de l'Europe, qui porte sur le thème « Radicalisation et autres défis stratégiques », donne lieu à l'examen d'un ensemble de projets de lignes directrices que le Conseil de l'Europe élabore à l'heure actuelle pour permettre aux services pénitentiaires et de probation d'empêcher les personnes placées sous leur responsabilité de se radicaliser.

Bien que les détenus extrémistes violents constituent une faible minorité de la population carcérale totale, ils représentent une importante menace pour la sécurité une fois libérés. Les délinquants de droit commun se radicalisent parfois et deviennent de possibles terroristes en prison sous l'influence d'autres détenus.

Les conditions dans de nombreuses prisons européennes - conditions de vie médiocres, surpopulation, insuffisance de personnel et existence de groupes organisés en bandes - entravent l'identification des processus de radicalisation. Or, il doit être prioritaire de cerner ces processus et d'y mettre un terme le plus tôt possible ; ces mesures devraient ensuite être suivies par des stratégies de désengagement et de dé-radicalisation adaptées aux intéressés.

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