La France dans le viseur de Bruxelles

Blog de Bernard Debré - 16/10/2014 09:40:00


Je ne sais pas quelle sera la décision de Bruxelles concernant le projet de budget de la France. Ce verdict devrait intervenir dans les prochains jours après l'analyse du PLF par la Commission européenne.

En tout état de cause, celle-ci ne devrait probablement pas infliger de sanctions économiques à notre pays.
En effet, une telle décision serait absurde puisque la France n'arrive déjà pas à faire les économies nécessaires. Je vois mal Bruxelles nous infliger plusieurs millions d'euros d'amende.
Néanmoins, il est incontestable que les dirigeants européens ne sont pas satisfaits de la copie rendue par nos socialistes. Pour une fois, les Français seront d'accord avec Bruxelles.

Le Gouvernement français laisse filer les déficits qui n'atteindront pas la barre imposée des 3 %.
Par ailleurs, le chômage continue de progresser massivement avec près d'un demi-million demandeurs d'emploi supplémentaires depuis l'arrivée au pouvoir de François Hollande. Ce dernier n'a pourtant pas arrêté de nous marteler depuis plus de deux ans qu'il ferait s'inverser la courbe du chômage. Promesses ! Promesses !

On ne peut que le regretter, mais la France va mal. De nombreuses entreprises font faillite chaque jour. Les Françaises et les Français sont écrasés par les impôts et aucune amélioration ne semble poindre à l'horizon. La politique suivie par les socialistes est désastreuse.

Aujourd'hui Bruxelles et demain peut-être le FMI ne semblent pas approuver notre politique économique.

Pourtant, pour faire plaisir à la Commission, Monsieur Macron va prendre des décisions « fondamentales » : une ouverture partielle des magasins le dimanche, la création de lignes de bus sont sans doute primordiales pour relancer notre économie. Ces décisions seront-elles suffisantes ? J'en doute...

Le problème est que ce Gouvernement est incapable de mettre en oeuvre les réformes structurelles indispensables à la relance de notre économie. Quelques mesures cosmétiques n'entraîneront pas une révolution française. Mais quand les socialistes le comprendront-ils ?