La diminution du congé parental: les socialistes continuent leurs attaques contre les familles

Blog de Bernard Debré - 03/10/2014 13:30:00


Une nouvelle fois, les familles sont attaquées par le Gouvernement. Décidément, les socialistes ne les aiment pas.

Après avoir réduit le quotient familial, après avoir supprimé les avantages pour les retraités qui avaient élevé des enfants, voici maintenant que le Gouvernement souhaite diminuer le congé parental.
Certes, les socialistes essayent de préserver une certaine ambiguïté mais qui ne convainc personne.
En effet, de trois ans, le congé parental va passer à 18 mois pour les femmes et éventuellement pour les hommes.
Sous couvert d'accroître l'égalité femmes-hommes, le Gouvernement en profite pour faire des économies sur le dos des familles car il est évident que la situation actuelle où 97% des femmes utilisent cette solution perdurera.

Cette mesure est donc liberticide puisque les socialistes veulent régir la vie des familles. Il appartient à chaque couple d'utiliser ce congé parental de la manière dont il l'entend. Au nom de quoi oblige-t-on l'homme ou la femme à prendre ce congé parental ? Au nom de quoi l'État doit-il obliger l'homme à utiliser une partie du congé parental si, dans le couple, il y a un accord ? Cette propension des socialistes à vouloir absolument se mêler de la vie privée des Françaises et des Français est inadmissible.

La famille est donc malmenée par la politique des socialistes. Prenons un autre exemple. Comme nous nous y attendions, l'ouverture du mariage aux couples de même sexe a ouvert une évolution de la jurisprudence vers la reconnaissance de la gestation pour autrui comme l'a montré l'arrêt de la Cour de Cassation rendu la semaine dernière. A quand une traduction dans la loi malgré les « bonnes intentions » du Gouvernement à ce sujet ?

Transformation des familles, transformation de la vie des enfants et même de leur naissance : c'est à une véritable manipulation idéologique à laquelle nous assistons. Est-ce cela la modernité ? Je n'en suis pas si sûr.