(...) Suite du discours de Yves Rome, Président du Conseil Général de l'Oise :
- Exemplaire, cette opération l'est aussi dans la solidité de son assise économique.
(...) Elle sera opérationnelle dès son ouverture en 2013 avec comme premier axe de développement, les flux de marchandises entre notre tissu économique et les ports du Havre et de Rouen ; ainsi, on le voit, les bases du projet sont solides, les débouchés sont déjà là.
Elle s'inscrit dans une dynamique en cours avec notamment le développement de la conteneurisation :
- l'évolution du trafic fluvial sur la Seine s'établit à + 32 % pour les conteneurs entre 2008 et 2012
- les flux conteneurs par voie fluviale entre le Havre et son « hinterland » ont progressé de + 12 % entre 2010 et 2011 alors qu'ils ont été globalement stables si l'on raisonne tous modes confondus (ferroviaire, fluvial, routier).
De plus, cette opération s'inscrit dans la perspective du canal Seine-Nord (horizon 2018) qui viendra renforcer son élan.
Osons le dire, nos collectivités ont su être visionnaires, en identifiant bien les tendances à l'oeuvre et en anticipant l'essor du fluvial qu'engendrera l'infrastructure Seine Nord Europe.
- Exemplaire enfin en termes écologiques
Ce projet s'inscrit dans la démarche de développement durable en offrant une alternative sérieuse et viable au tout routier.
Il positionne l'Oise parmi les pionniers du transport « vert ».
Et il entre en résonnance avec la volonté du Conseil général, exposée dans son Agenda 21, d'intégrer la notion de « durabilité » dans l'aménagement et le développement de son territoire.
...
Vous le voyez, la création de ce port fluvial trouve toute justification à être considérée par les collectivités et les partenaires qui la portent comme une orientation d'aménagement décisive, structurante et exemplaire pour l'avenir du territoire.
(...) Ce projet a su se nourrir des outils innovants mis en place par le Conseil général pour développer nos territoires et apporter des appuis solides au montage et à la réalisation de projets, parmi lesquels :
- L'Etablissement Public Foncier Local de l'Oise (EPFLO) : 3,33 millions d'euros ont ainsi été mobilisés sur ce dossier par l'EPFLO pour l'acquisition du foncier.
- Mais aussi la Société d'Aménagement de l'Oise (SAO), organe d'appui aux opérations importantes d'aménagement public, qui sur ce projet est intervenu dans l'étude opérationnelle ainsi qu'en accompagnement du dossier de marché de travaux pour la création du port.
L'institution départementale a ainsi contribué à faciliter ce projet, par la mobilisation de ces outils innovants, mais également il faut le noter, par l'investissement fort qu'elle a consenti ces derniers mois en participant
- au programme de mise à grand gabarit de l'Oise aval, à hauteur de 10 Meuros sur un total de 133 Meuros, en accompagnement de partenaires (Etat et les régions Ile-de-France et Picardie)
- et au programme Interrégional d'Aménagement de l'Oise, achevé en juillet dernier, qui a vu la reconstruction de 7 barrages sur l'Oise (Venette, Verberie, Sarron, Creil, Boran, l'Isle-Adam et Pontoise) et la modernisation de l'ensemble des ouvrages de navigation et des écluses de l'Oise entre Compiègne et Andrésy. Le département y a mobilisé 7,3Meuros sur un montant total de 97 Meuros.
Mesdames, Messieurs, permettez-moi de conclure en remerciant chacun des partenaires présents autour de la table d'avoir bien voulu s'engager dans ce projet de port fluvial qui contribuera immanquablement, je le crois, à renforcer l'attractivité de l'Oise et de la Picardie, et à préparer l'avenir en qualifiant notre territoire dans la rude compétition économique qui se joue ».
Contacts presse : Mélanie LEIRENS - 03.44.06.60.48 - Melanie.LEIRENS@cg60.fr - Plus d'informations :< /B> www.oise.fr