L'opéra Roméo et Juliette à l'Opéra-Théâtre de Limoges

Ville de Limoges - 15/01/2009 14:15:00

Roméo et Juliette
Opéra en cinq actes

Musique de Charles Gounod
Livret de Jules Barbier et Michel Carré d'après Shakespeare

Une production de l'Opéra national de Bordeaux

Vendredi 23 janvier 2009 à 20H30 et dimanche 25 janvier 2009 à 15h00

Réservations à l'Opéra-Théâtre de Limoges
Au 05 55 45 95 95 ou sur www.operalimoges.fr


Note de Mise en scène par Antoine Selva

« Que peut-on espérer d'une représentation de Roméo et Juliette? L'histoire est trop connue pour en attendre une surprise ou un suspens quelconque. Va-t-on à l'Opéra pour assister à une reconstitution fidèle d'une époque bien précise? Je ne le crois pas.

Bien des solutions sont possibles pour un metteur en scène dont l'ambition est de donner sa vision de cette histoire : déporter l'action dans le temps, dans un autre lieu, dans le futur, dans notre époque.... A moins de faire un nouveau West Side Story ! Dans cette géniale solution tout était nouveau et surtout la musique qui colle parfaitement à la vision de ce lieu et de cette époque. Lorsqu'on doit mettre en scène le Roméo et Juliette de Gounod on se trouve devant la double barrière de l'histoire qui se situe en pleine Renaissance et d'une musique du 19 ème siècle. Et de se casser la tête afin de se décider pour l'une de ces deux époques ou bien opter pour la nôtre, ou encore de placer ces pauvres jeunes gens dans une situation telle qu'une guerre en faisant des Capulet des occupants et des Montaigue des résistants...par exemple !

Est-ce que le drame aura un nouvel éclairage ? Peut être si l'on veut, par exemple, souligner la rivalité des deux familles. Mais le drame est-il bien là? Cela surprendra, amusera ou irritera selon ce qu'on attend en venant au théâtre. Ce n'est pas parce que Juliette porte une robe des années quarante et que son père est bien en place à la Komandantur que son amour pour Roméo sera plus puissant. Qu'elle porte tel ou tel costume, ce qui compte c'est avant tout et uniquement la modernité de son jeu et de son chant qui vont bouleverser le spectateur, c'est la sincérité de son interprétation, c'est aussi la transposition en images de l'émotion musicale qui monte de la fosse d'orchestre, c'est la lumière qui va baigner tout cela. La musique, ce langage universel qui ne sait pas mentir puisqu'il n'a pas de mots, éveille en nous des émotions primaires et fondamentales : à nous, metteurs en scène, de ne pas les abattre par des visions fantaisistes qui flattent notre ego au détriment de l'oeuvre. Je vais mettre en scène cet opéra dans une production qui existait déjà : peu importe! Elle fonctionne bien et à nous, interprètes, de nous y installer et d'appliquer ce qui est dit ci-dessus.

Très modestement je suis un peu comme un Champollion qui décrypte ce que veut dire la musique et qui essaye de lui donner un sens que nous comprenons de nos jours. Et qu'on le veuille ou non cela passera uniquement par l'acteur ou le chanteur, par sa vérité, par son magnétisme par sa puissance à transpercer cette infime paroi qui s'élève entre la salle et la scène. Et ce, qu'il soit habillé comme ci ou comme ça, au Moyen Âge ou dans l'Après Guerre. Mon souhait est qu'un compositeur actuel ait le courage de se lancer dans une nouvelle aventure avec l'oeuvre de Shakespeare et qu'il sache donner à ses héros des raisons nouvelles de lutter contre le sort : alors la vison pourra suivre cette nouvelle composition dans des nuances autres que celles de Gounod! Mais où est ce compositeur ? »


L'argument

L'opéra, fidèlement inspiré de la tragédie de Shakespeare, offre aux deux amants de Vérone un cadre dramatique riche et une profusion de personnages, sur fond de haine familiale ancestrale. Gounod n'en est pas à sa première collaboration avec les librettistes Jules Barbier et Michel Carré - Le Médecin malgré lui, La Colombe, Philémon et Baucis, La Reine de Saba. Le succès de Roméo et Juliette, créé le 27 avril 1867 au Théâtre-Lyrique Impérial de Paris, restera inégalé de toute la carrière du compositeur, faisant sa renommée sur toutes les scènes lyriques du monde.

Vérone, au XIVe siècle.

Acte I / Le soir, au palais des Capulet. La fête bat son plein chez les Capulet. Le comte Pâris, en compagnie de Tybalt, attend impatiemment Juliette, dont le vieux Capulet lui a promis la main. Le voici qui arrive, présentant sa fille à ses invités, puis à Pâris. Roméo, Mercutio et Benvolio - du clan des Montaigu, ennemis jurés des Capulet - profitent, masqués, du bal. Alors que Juliette s'est retirée à l'écart, préférant son insouciante jeunesse à un mariage trop hâtif, Roméo fait irruption : le coup de foudre est immédiat et réciproque. Chacun ignore encore l'identité de l'autre. C'est Tybalt qui reconnaît en Roméo l'héritier du clan ennemi. Le compte Capulet évite de justesse le duel.

Entracte

Acte II / Dans les jardins du palais. Bravant la haine qui sépare les deux familles, Roméo se glisse nuitamment, avec l'aide de son valet Stephano, jusqu'au balcon de Juliette. Les deux jeunes gens échangent tendrement leurs sentiments, à peine troublés par les interruptions des valets et les appels de la nourrice. Ils se jurent une fidélité éternelle.

Acte III / Au matin, dans la cellule de Frère Laurent. Frère Laurent consacre l'union des deux jeunes gens dans le plus grand secret, priant pour qu'elle réconcilie les deux familles.
La place du palais. Stephano cherche son maître près du palais ennemi et provoque Grégorio, serviteur des Capulet. Leur altercation déclenche une bagarre de rue au cours de laquelle Tybalt est tué par Roméo. Le duc de Vérone bannit à vie le jeune homme de la ville.

Entracte

Acte IV / Dans la chambre de Juliette. La nuit de noces aura été brève : Roméo doit faire ses adieux à sa bien-aimée avant de partir en exil. Mais voilà que survient en hâte la nourrice : le comte va arriver d'un instant à l'autre avec Frère Laurent, décidé à presser le mariage de sa fille avec Pâris. Frère Laurent donne subrepticement à la jeune fille un philtre qui, bu juste avant son mariage, lui donnera l'apparence d'une morte.

Acte V / Dans la crypte des Capulet. Apprenant, depuis son exil, la mort de Juliette, Roméo s'introduit dans le tombeau de ses ennemis pour y mourir auprès de sa bien-aimée et absorbe une fiole de poison. Au son de la voix de Roméo, Juliette reprend la vie. Tous deux envisagent de quitter ce lieu obscur, mais la mort gagne Roméo. Refusant de vivre sans lui, Juliette se poignarde et expire à son tour.

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